18 mars 2010

Critique du livre Le dernier américain, de Elizabeth Gilbert

Elizabeth Gilbert, auteure du best-seller Mange, prie, aime, nous revient avec un autre succès de librairie, Le dernier américain. Critique d’un livre qui rend hommage à un homme hors du commun...









Le dernier américain

On se croirait au siècle dernier mais non, l’auteure Elizabeth Gilbert nous livre ici l’histoire d’un homme de notre époque : le dernier américain, ou l’essence même de ce qu’étaient les vrais hommes, de ce qu’ils devraient être et de ce qu’ils risquent de devenir s’ils font fi de leur nature profonde. On voit que l’auteure est tombée sous le charme de cet homme, coureur des bois des temps modernes, qui habite dans un tipi et chasse sa nourriture.

Une histoire vraie

Eustace Conway existe vraiment. Son désir de vivre au rythme de la nature l’a amené à renoncer à la vie moderne dès la fin de l’adolescence, pour vivre dans les bois en totale liberté. Pris entre son envie de liberté, son profond respect de l’environnement et son besoin d’enseigner aux autres ses connaissances, il se livre à Elizabeth Gilbert avec beaucoup de candeur. La plume authentique de l’auteure ne peut que s’envoler, grâce à une histoire aussi entière et passionnée. Lui-même est surpris de se découvrir aussi froid, presque asocial, prétentieux, suffisant mais à la fois profond, humain, charmeur et un peu triste. Homme très contradictoire mais pas incohérent, écolo avant que cela ne devienne à la mode, pédagogue patient, mari absent, Le dernier américain est tout sauf banal.


À lire : si vous avez aimé Mange, prie, aime, et si vous rêvez d’un retour aux vraies valeurs.
À éviter : si vous avez vu le film culte Into the wild et si les hommes vêtus de peaux vous laissent dans la plus totale indifférence.

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