24 mars 2010

La princesse du Burundi, de Kjell Eriksson

Dixième roman de l’auteur suédois et le troisième traduit en français, La princesse du Burundi de Kjell Eriksson s’inscrit dans la tradition des polars suédois, frissons en moins. Récipiendaire du Prix du roman policier suédois de 2002, ce roman m’a laissé de glace. Critique de La princesse du Burundi, le livre, pas le poisson.








Portrait de société

Petit-John est mort, assassiné, et la police piétine : petit délinquant sans envergure à l’adolescence, John a finit par se caser et menait une vie tranquille avec sa femme et son fils, occupant des petits boulots manuels ici et là pour joindre les deux bouts. Son frère Lennart, truand bien connu des enquêteurs, est dévasté par la mort de Petit-John et décide de prendre les choses en mains. La police finira par trouver le coupable et le dénouement de l’intrigue sera sans surprise.

Le livre La princesse du Burundi de Kjell Eriksson n’est pas un roman policier, c’est une chronique sociale, un portrait de société, celle de la « cité », des quartiers bétonnés et ouvriers. L’auteur accorde beaucoup plus d’importance aux relations interpersonnelles entre les personnages qu’à son récit.
Un polar suédois qui ne fait pas le poids

J’adore les romans scandinaves, tous genres confondus. Les auteurs, majoritairement suédois, savent nous entraîner vers des sentiers inconnus et dans des histoires particulièrement bien ficelées. Pensons à Millénium, La princesse de glace et, il y a quelques années, Le monde de Sophie, Les mystères de la patience et bien d’autres encore. Malheureusement, Kjell Eriksson a raté son coup avec le livre La princesse du Burundi. La lecture est lourde, pénible, les personnages sont fades, je n’avais pas envie de tourner les pages. Dommage, car il s’agissait de mon premier rendez-vous avec cet auteur.


À lire : si vous avez du temps et rien d’autre à lire.
À éviter : si vous avez du temps et autre chose à lire.

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