Inspirée par Jenny Fields, je vous livre mes conseils et vous suggère des solutions afin d'améliorer votre vie. S'il est impossible de nos jours de changer le monde, il est toutefois possible de changer votre monde!
6 avr. 2010
La route, de Cormac McCarthy
Apocalypse. Ténèbres. Cendres. La route, le livre de Cormac McCarthy qui lui a valu le prix Pulitzer est sombre, triste, choquant...
Un homme et son fils errent sur les routes en cherchant nourriture et refuge. Pendant 250 pages, on suit le déprimant périple de ces deux êtres après ce que l’on croit être l’apocalypse. La Terre est en poussière, il n’y a plus rien que la pluie, le froid, la mort, la désolation et ce désir de survivre à tout prix.
La route
Elle est longue la route qui mène à la survie de l’espèce. Elle est parsemée de méchants, d’humains devenus cannibales, de corps calcinés, de nourrisson rôtissant sur la broche. Les animaux n’existent plus, les plantes se désagrègent sous nos doigts et toujours, l’homme qui intime à son fils de garder espoir. Ce fils de six, sept ans, qui n’a connu que ce monde dévasté et qui demande à son père si eux sont les gentils…
Cormac McCarthy
L’auteur est génial. Peu de dialogues, pas de chapitres, seulement des phrases qui nous amènent au bord du gouffre. Car la répétition, qui pourrait en déranger plusieurs, est le secret de la réussite de ce livre de Cormac McCarthy : à force de répéter la même chose, on finit par y croire. Les images sont fortes, brutales et les mots sont cruels de réalisme. Avec La route, Cormac McCarthy a amplement mérité le Pulitzer.
Je ne peux en dire plus. La route est un livre qui marque profondément le lecteur. Imaginez tout en lisant que c’est vous, là, sur la route, avec votre propre enfant…
À lire : ABSOLUMENT!
À éviter : si vous êtes optimistes de nature, oubliez ce livre, il détruira toutes vos illusions sur la beauté du monde.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire