Une lecture d’été intéressante, divertissante. L’Affaire Caravage s’inscrit dans la même veine que les Code Da Vinci et autres romans policiers historiques. L’intérêt de ce livre, en ce qui me concerne, a été la découverte d’un peintre dont j’avais vaguement entendu parler : Le Caravage.
Rome, la Mafia et les autres
Des meurtres qui reproduisent certaines scènes de tableaux du Caravage. La soudaine réapparition d’une œuvre du maître, volée dans les années 60. Un voleur d’art reconverti en agent spécial pour le FBI, une policière italienne, des chefs de la Mafia, il n’en fallait pas plus pour écrire un roman au rythme enlevant. Même si le début semble tourner en rond, on finit par embarquer dans l’histoire et la fin nous laisse pantois. Je l’avoue, pour la première fois depuis longtemps, j’ai soupçonné le dénouement environ 3 paragraphes avant le mot fin… Habile.
Le Caravage
Michelangelo Merisi da Caravaggio de son vrai nom est un peintre italien du mouvement baroque du 17e siècle. Établi à Milan et à Rome, puis forcé à l’exil pour avoir tué en duel, Le Caravage est un artiste très provocateur. Ses toiles ont beaucoup dérangé l’élite de l’époque par l’érotisme flagrant qui s’en dégageait, le réalisme à la limite du voyeurisme, les détails troublants et les insinuations à la pédophilie et à l’homosexualité. Encore aujourd’hui, plusieurs sont très troublés en regardant ses œuvres, notamment L’Amour victorieux.
Il aura fallu attendre au début du 20e siècle pour que Le Caravage soit reconnu à sa juste valeur : un grand peintre de la Renaissance qui, selon la petite histoire, aura donné naissance à la technique du clair-obscur, utilisé par la suite par Rembrandt, pour ne nommer que celui-là.
L’art littéraire et l’histoire
Un heureux mélange que celui de l’art littéraire – l’écriture romanesque – et l’histoire. Ce roman de James Twining prouve encore une fois que le genre, policier historique, est efficace et très divertissant. Sans compter que le lecteur peut APPRENDRE.
À lire : pour découvrir Rome sous un nouveau jour, surtout pour découvrir Le Caravage.
À éviter : si vous n’avez pas aimé le Code Da Vinci et les autres romans du même style, ne perdez pas votre temps.
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