Film mettant en vedette Denzel Washington, Le livre d’Éli est une histoire post apocalyptique sur la foi. Un seul homme peut-il sauver le monde? Pire encore, un seul livre peut-il sauver l’humanité?
Éli
Encore une fois, Denzel Washington signe une excellente performance. Le personnage d’Éli mène son combat uniquement porté et protégé par sa foi en un livre mystérieux. Il s’agit de l’unique exemplaire de ce bouquin, qui suscite d’ailleurs bien des convoitises, particulièrement celle d’un homme qui souhaite devenir le maître de ce nouveau monde d’après guerre nucléaire. Mais Éli, malgré les attaques répétées, réussira à accomplir son destin et restituera le livre à qui de droit. C’est ce que lui avait dit la voix…
Ceux qui ont lu ou vu La Route seront peut-être un peu déçus du début du film, car les premières scènes nous ramènent inévitablement au récit de Cormac McCarthy. Cependant, on voit bien qu’Éli n’a rien du père malade et désespéré. Oui, il y a des similitudes un peu dérangeantes – les humains devenus des cannibales, les détrousseurs, les paysages de cendres – mais les ressemblances s’arrêtent là. Éli est le marcheur, le combattant, le défenseur et surtout, le croyant.
Le livre
Pas question que je vous dévoile la fin de l’histoire! Ni même de quel livre il est question dans ce film. Je peux par contre vous citer cette phrase d’un des personnages : « Ce livre est une arme! Une arme pointée sur les faibles, les opprimés, et grâce aux mots que renferme ce livre, nous pourrons les contrôler. »
Malheureusement, il a raison. Ce livre est une arme et bien peu ont su s’en servir…
À voir : le message de ce film est intéressant et suscite des questions sur notre propre foi. La fin est surprenante.
À éviter : si les questions morales à la sauce hollywoodienne ne vous branchent pas, oubliez ce film.
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